Garde à domicile, assistante maternelle, crèche… le choix d’un mode de garde pour un bébé peut être un véritable casse-tête pour les futurs parents qui cherchent à concilier leur vie familiale avec leur vie professionnelle. En ce qui concerne les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE), de nombreuses distinctions s’opèrent également entre les structures municipales et les structures privées, les crèches collectives et les micro-crèches, comme la crèche de Boos dans le département de Seine-Maritime en Normandie. Voici toutes les informations pour vous aider à y voir plus clair.
La micro-crèche est une structure à part, à mi-chemin entre une assistante maternelle et une crèche collective. C’est un établissement qui accueille bébé dès la fin du congé de maternité jusqu’à l’entrée à l’école, soit de 10 semaines à 3 ans révolus.
La particularité de ce mode de garde est sa capacité d’accueil réduite, comme à la crèche de Boos. Les effectifs d’une micro-crèche sont généralement constitués d’une dizaine d’enfants, contre 20 à 60 enfants pour les plus grandes crèches collectives. Ce cadre restreint permet d’appréhender la vie en collectivité dans une atmosphère rassurante pour bébé, mais aussi pour papa et maman. Les petits effectifs permettent en effet d’établir une relation de proximité avec l’équipe encadrante.
Sans distinction d’âge et sans sections différentes, les interactions entre petits et grands favorisent l’éveil d’une part et l’entraide de l’autre, lors des activités pédagogiques notamment. Ces expériences participent à la sociabilisation du jeune enfant et le préparent pour l’entrée à l’école.
L’accompagnement dans une micro-crèche est plus individualisé, notamment en raison de la composition de l’équipe présente dans la structure. En effet, dans une crèche collective, la réglementation impose un professionnel de la petite enfance pour 5 enfants qui ne marchent pas et un pour 8 enfants qui marchent. A contrario, dans une micro-crèche comme la crèche de Boos, c’est un adulte encadrant pour 3 enfants. À noter que les membres de l’équipe doivent impérativement disposer de diplômes (éducateur de jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, CAP petite enfance ou agrément d’assistante maternelle) et d’une expérience significative.
Les micro-crèches n’ont pas les mêmes modalités de tarification que les autres structures collectives. En effet, les petits établissements d’accueil du jeune enfant, comme la crèche de Boos, ne sont généralement pas conventionnés par la CAF. Or, c’est à travers la Prestation de Service Unique (PSU) que la Caisse d’allocations familiales finance les crèches, permettant ainsi aux familles de bénéficier d’un tarif fixe établi selon un barème national. Pour connaître les tarifs pratiqués en micro-crèche, il convient de prendre contact avec la direction de la structure.
Dans le cas d’une micro-crèche, la CAF participe tout de même au financement de la place en accueil régulier à travers le Complément de libre choix du mode de garde (CMG). L’aide financière accordée au titre du CMG est calculée selon les ressources du foyer et le nombre d’enfants à charge. Le montant remboursé peut atteindre jusqu’à 85 % des frais de garde supportés par le foyer.
Bon à savoir : les parents peuvent également bénéficier du crédit d’impôt de frais de garde d’enfant (CIF), peu importe le type d’établissement choisi. Cet avantage fiscal se porte à 50 % du reste à charge, et peut être réparti entre les deux parents en cas de garde alternée.
D’autre part, les salariés ont tout intérêt à se renseigner auprès du service des ressources humaines pour connaître le positionnement de l’entreprise en matière de politique de parentalité. En effet, il est possible d’obtenir de votre employeur le financement de la place en crèche pour votre enfant. Aussi appelée financement de berceau, cette pratique garantit aux parents un accueil régulier de bébé de la fin du congé maternité jusqu’à l’entrée à l’école afin de concilier sereinement vie professionnelle et vie familiale.
Bébé n’est pas encore né qu’il y a déjà beaucoup de décisions à prendre et de formalités à accomplir, notamment lorsque la reprise du travail est prévue dès la fin du congé de maternité. Les modes d’admission en crèche varient selon la nature de la structure, publique ou privée.
L’avantage des établissements privés, comme la crèche de Boos, est que les dossiers peuvent être étudiés à tout moment de l’année, alors que les collectivités territoriales se réunissent en général une fois par an pour organiser la rentrée de septembre.
Il est conseillé aux futurs parents d’entamer les démarches de pré-inscription autour du 6ème mois de grossesse.
Bon à savoir : dans certains endroits très prisés, les demandes peuvent même être entreprises encore plus tôt.
