La crèche Les Lucioles à Boofzheim est gérée pour la Communauté de Communes du Canton d'Erstein. Pour cette collectivité, travailler en collaboration avec des spécialistes comme Léa & Léo, permet de répondre aux attentes des habitants qui ont souvent besoin d'une crèche à proximité de leur domicile. C'est parfois même un facteur déterminant pour s'installer dans une région, tout comme la présence d'écoles. Le mode de garde privilégié des parents qui travaillent tous les deux est la crèche, souvent pour des raisons économiques, mais pas seulement. Les crèches sont réputées comme étant des lieux d'épanouissement pour les petits, un moyen de les socialiser et de mieux les préparer à l'entrée en maternelle. De plus, les enfants évoluent dans des espaces ultra sécurisés et adaptés à leur âge. Ils sont gardés par des professionnels de la petite enfance, formés et expérimentés, qui leur proposent des activités manuelles et physiques, en intérieur comme en extérieur, conçues pour que chacun puisse se développer à son rythme. Il existe plusieurs sortes de crèches : collectives, familiales, micro-crèches, éco-crèches...Vous ne savez pas laquelle choisir ? Pour les parents qui hésitent, voici quelques explications.
La crèche collective est la plus courante. Elle peut être municipale, privée ou associative. La crèche Les Lucioles à Boofzheim, par exemple, fait partie des crèches collectives gérées par une entreprise privée pour le compte d'une intercommunalité.
Toutes les personnes qui travaillent dans une crèche collective sont des spécialistes de la petite enfance. On y trouve des puéricultrices, des auxiliaires de puériculture, des éducateurs, des psychomotriciens, etc. Il y a obligatoirement un professionnel pour 5 enfants qui ne marchent pas et un professionnel pour 8 enfants qui marchent.
En moyenne, les crèches collectives accueillent entre 20 et 60 enfants de 2 mois et demi à 3 ans. Les locaux sont aménagés de façon à ce que les enfants soient partout en sécurité, puissent bénéficier d'un espace de jeu extérieur, ainsi que d'un coin repos au calme. Les horaires diffèrent selon les établissements.
Un des avantages non négligeables de la crèche collective est que le coût de la place est moins cher que dans d'autres structures. Les repas et les couches sont souvent fournis. Le tarif est calculé en fonction du revenu des parents et la CAF participe au financement.
Les crèches municipales sont des crèches collectives gérées par la municipalité et destinées en priorité aux administrés. Elles se situent dans des locaux appartenant à la mairie et leur taille varie selon la ville ou le village. Il y a souvent peu de places disponibles dans les crèches municipales.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les crèches privées d'entreprises ne coûtent pas plus cher que les crèches municipales, car la partie prise en charge normalement par la commune est financée par les employeurs. Ces crèches s'adressent principalement aux enfants du personnel d'une ou de plusieurs entreprises ou d'établissements publics, mais peuvent aussi proposer des places aux familles du quartier.
Les crèches privées appartiennent à des entreprises spécialisées dans la petite-enfance. Toutes les structures ont les mêmes normes et les mêmes méthodes pédagogiques. Elles sont en général plus modernes et suivent les dernières tendances. Par exemple, dans la crèche Les Lucioles de Boofzheim, un aménagement spécifique de l'espace a été créé, appelé « l'itinérance ludique ». Ce sont différentes zones d'éveil où l'enfant évolue selon ses envies.
Pour inscrire son enfant dans une crèche associative, il faut s'adresser à l'association ou directement au responsable de l'établissement. Le mode de fonctionnement de cette crèche est le même qu'ailleurs, elle est simplement gérée par un autre organisme.
Les parents peuvent monter une association pour s'occuper eux-mêmes d'un groupe d'enfants (maximum 24) régulièrement ou occasionnellement. Ces associations portent le nom de crèches parentales. Elles demandent évidemment beaucoup d'investissement de la part des parents membres, même si ces derniers sont aidés par des professionnels recrutés par l'association. Les crèches sont encadrées par la Protection Maternelle et Infantile (PMI).
La crèche familiale emploie des assistantes maternelles qui s'y rendent une à deux fois par semaine, accompagnées de 4 enfants maximum. Ceci afin de familiariser les enfants qu'elles gardent à domicile avec la vie en communauté. Le personnel sédentaire de la crèche, comme les puéricultrices ou les éducateurs, les encadre pendant une journée ou une demi-journée. C'est le service de la protection maternelle et infantile qui contrôle ce type de crèche et la CAF qui fixe le tarif. Les parents ne sont pas les employeurs de l'assistante maternelle agréée. Celle-ci est payée par la crèche.
Comme son nom l'indique, la micro-crèche est plus petite que la crèche collective traditionnelle. Elle ne peut accueillir que 10 enfants maximum. Les enfants sont tous ensemble dans les mêmes locaux même si un espace de repos pour les bébés est prévu à part. Le personnel de ces crèches est peu nombreux, l'accueil y est donc plus familial, les relations avec les parents facilitées. Une professionnelle, auxiliaire de puériculture ou éducatrice de jeunes enfants, encadre 3 enfants seulement.
Les crèches ayant obtenu le label « Écolo-crèche » comme c'est le cas pour la crèche Les Lucioles à Boofzheim ont pour vocation de sensibiliser les enfants au respect de l'environnement. Toutes les crèches peuvent choisir de s'engager dans cette démarche. Elles devront suivre un cahier des charges pendant au moins 3 ans. Les crèches dites éco-responsables sont dans l'air du temps. Elles adoptent des pratiques permettant de réduire leurs impacts négatifs sur l'environnement, comme en utilisant des matériaux et des jouets plus naturels et recyclables, des produits d'entretien sans pesticides, tout en améliorant la qualité de vie des enfants avec un maximum d'activités en plein air et surtout des repas sains avec des produits bio.
À la crèche de Boofzheim Les Lucioles, c'est le cuisinier de la structure qui confectionne sur place les repas. Les parents disposent aussi de sur-chaussures, renouvelées chaque semaine, afin de diminuer le nombre de lavages quotidiens des sols.