Toutes les mamans qui travaillent se posent inévitablement des questions sur le choix du mode de garde idéal pour leur enfant lorsque leur congé maternité se terminera. Plusieurs possibilités s'offrent à elles : assistante maternelle, nounou à domicile, crèche municipale, crèche privée, crèche familiale, halte-garderie... Accueillant seulement dix enfants, les micro-crèches, comme la crèche d'Altorf, plaisent surtout pour leur côté convivial. Elles présentent effectivement beaucoup d'avantages. Voyons les raisons qui poussent certains parents à choisir cette solution.
Certains critères sont certes plus importants que d'autres selon les familles, mais les parents feront toujours leur choix en tenant compte de ces six critères :
La fréquence de la garde : régulière (tous les jours, trois jours par semaine...) ou occasionnelle (en cas d'indisponibilité de la nounou...) ?
La durée de la garde : à temps plein ou à temps partiel ?
Le lieu d'accueil : dans une structure spécialisée (crèches...), à domicile (nounou, fille au pair...), chez une professionnelle agréée (assistante maternelle) ou chez d'autres parents (crèche parentale) ?
L'environnement : seul (chez soi), avec quelques enfants (micro-crèches, assistantes maternelles, crèche parentale...) ou avec un plus grand groupe d'enfants (crèches collectives, halte garderie...) ?
La situation : proche de son travail, proche du domicile ou au sein de son entreprise ?
Le coût : prise en charge par la CAF, aides de l'État, crédit d'impôt ?
Tout d'abord qu'est-ce qu'une micro-crèche telle que la crèche d'Altorf ? C'est un établissement d'accueil collectif en petit effectif (10 enfants maximum) accueillant les enfants à partir de deux mois et demi jusqu'à trois ou quatre ans. Tous les enfants évoluent ensemble, sans distinction d'âge, au sein du même espace de vie. Bien sûr, les locaux sont fonctionnels et des activités différentes sont proposées par tranche d'âge.
Un des premiers avantages des petites structures, à part le nombre restreint d'enfants, est le taux d'encadrement largement supérieur aux crèches traditionnelles, permettant ainsi un suivi plus personnalisé. Un professionnel de la petite enfance encadre trois enfants en moyenne. Les crèches collectives, elles, regroupent un grand nombre d'enfants (entre 20 et 50, voire plus) et le personnel s'occupe en général de huit enfants qui savent marcher ou de cinq enfants quand ils ne marchent pas.
En micro-crèche, l'enfant peut s'épanouir à son rythme tout en observant et imitant les plus grands que lui et en apprenant à faire attention aux plus petits, ce qui peut être très bénéfique, par exemple, pour un enfant unique. De plus, l'ambiance y étant familiale, les enfants comme les parents tissent une véritable relation de proximité avec les encadrants.
Les horaires d'ouverture sont souvent plus flexibles qu'en crèche collective et certaines micro-crèches acceptent les accueils ponctuels de dernière minute en cas d'imprévu ou proposent des plages horaires très étendues.
L'environnement en crèche collective est assez animé, ce qui stimule les enfants et les habitue à l'entrée en maternelle. Les plus dégourdis y trouveront leur compte, ils pourront se dépenser à loisir et échanger avec de nombreux copains de jeux. Par contre, certains enfants calmes et sensibles auront peut-être besoin d'une atmosphère plus cocooning pour grandir sereinement.
La micro-crèche est gérée par une entreprise privée ou une association, mais elle offre les mêmes garanties qu'une crèche municipale. Le personnel est diplômé et expérimenté, les locaux et les matériaux sont modernes et sécurisés, les activités pédagogiques, qui se déroulent en petits groupes dans l'enceinte de la crèche ou à l'extérieur, sont centrées sur le développement de l'autonomie de l'enfant et adaptées à chaque âge.
Enfin, les micro-crèches proposent souvent des repas biologiques cuisinés avec des produits frais et de saison, soit par le personnel de la crèche, soit par des intervenants extérieurs, spécialisés dans la restauration pour la petite enfance.
Le principal inconvénient des micro-crèches en général, à l'instar de la crèche d'Altorf, c'est qu'elles sont victimes de leur succès et les places y sont rares. Les tarifs sont également parfois un frein, quoique, selon les aides que les parents peuvent percevoir de la CAF ou de leur employeur, ils arrivent à être quasiment identiques aux crèches traditionnelles.
Chaque micro-crèche possède ses propres conditions d'inscription. Il est donc vivement conseillé de se renseigner auprès de la crèche la plus proche, et ce le plus tôt possible. Une pré-inscription se réalise généralement en ligne. Ensuite, les admissions sont décidées en fonction de certains critères. La priorité est souvent donnée, par exemple, aux familles monoparentales, ou encore aux habitants du quartier.