Peut-être avez-vous déjà aperçu cette campagne de sensibilisation sur l’impact des violences psychologiques faites aux plus jeunes ? Alors qu’on estime qu’un mineur sur trois est victime de violences psychologiques, cette campagne, justement intitulée « Les mots qui font mal« , a pour vocation d’entraîner une véritable prise de conscience à propos des violences éducatives ordinaires envers les enfants, pratiqués par de nombreux parents, bien souvent inconsciemment.
Ces violences ont un effet néfaste sur le développement de l’enfant puisqu’elles affectent sa confiance et son estime de soi. On peut alors facilement imaginer quelles seront les conséquences de ces actes sur l’adulte en devenir, autrefois blessé par ses parents.
De ces actes brefs et fréquents, qui peuvent paraître anodins pour les adultes. Cela peut être des paroles blessantes, des gestes maladroits, des jugements, des préjugés…
Généralement, les parents qui y ont recours ne s’en rendent pas compte. Et pour cause, certains d’entre eux répéteront simplement ce qu’ils ont vécu dans leur enfance, de façon banale et récurrente.
Pour vous aider à comprendre avec plus d’exactitude, voici une liste non exhaustive de ces violences dites « douces » qui ont tendance à s’immiscer dans le quotidien de nombreuses familles.
Il est possible que de nombreux autres exemples vous viennent en tête. N’hésitez alors pas à nous les faire partager.
Quoiqu’il en soit, cette campagne n’aspire pas à faire culpabiliser les parents. Aucun de nous n’est infaillible, mais il est important, lorsque vous vous rendez compte que vous n’avez pas eu le bon comportement, de dire à votre enfant que vous avez eu tort et de lui expliquer pourquoi. Communiquer restera toujours la meilleure solution !